Créatrice de bijoux en dentelle, rencontre avec Sophie
Bienvenue dans mon univers créatif, où la dentelle devient une histoire tissée de passion et d'art. Je suis Sophie Tekieli, l'âme derrière les Dentelles de Mélusine, et je suis enchantée de vous inviter à découvrir l'univers féerique de mes bijoux en dentelle. C'est dans mon atelier, à Lunéville, que je donne vie à ces créations uniques, mêlant technique ancienne et créativité contemporaine.
J’ai eu plaisir à me faire interviewer pour l’émission Made in Lorraine, le Mag de France Bleu Sud Lorraine en août 2023.
Au fil de cette entrevue avec Véronique Lorre, plongez dans les coulisses de mon processus créatif. Que vous soyez passionné d’artisanat, amateur de bijoux, ou simplement curieux de découvrir l’histoire derrière chaque création, je vous invite à partager avec moi cette aventure artistique. Explorez les détails, laissez-vous emporter par la magie de la dentelle, et retrouvez mes créations sur le site Les Dentelles de Mélusine. C’est un voyage où chaque pièce raconte une histoire, et où ma passion pour la dentelle prend vie, entre rêves et réalité.
Je vous laisse découvrir…
Vous ne pouvez pas écouter ? Pas de souci, voici la retranscription de l'interview
Véronique Lorre : Le Made In Lorraine, cette semaine à la découverte des dentelles de Mélusine, des bijoux en dentelle fabriquée par Sophie Tekieli. On est à Lunéville dans son atelier, il suffisait de pousser la porte de sa maison.
Sophie Tekieli : Oui, c’est là où je vis, bienvenue chez moi. Mon atelier, c’est ma salle à manger. Là, vous avez la chance, c’est à peu près rangé.
VL : C’est parce que je venais ?
ST : Oui. Je suis en train de préparer, les marchés à venir. Je travaille sur des nouvelles pièces, et puis en même temps, je fais un peu le choix des pièces que je vais présenter. Je travaille, vous voyez là, sur mon canapé.
VL : Bien installée, avec des coussins confortables.
ST : Voilà, c’est très important de se sentir bien installée pour créer, sinon, on crée mal.
VL : Oui, c’est ça, c’est sûr. Donc là, voilà, salon, canapé, petite table noire devant le canapé.
ST : Voilà…
VL : Et au-dessus, alors cette petite lampe loupe ?
ST : Oui ! Oui, oui ! Et bien parce qu’avec l’age, on a la vue qui baisse.
VL : On rappelle que vous êtes née entre 70 et 75.
ST : Voilà, c’est ça. La cinquantaine approche à grands pas. Donc, la lampe loupe est très pratique pour certains points précis. Parce qu’il faut quand même pouvoir bien regarder, mais aussi pour l’éclairage, il faut une bonne luminosité. Les yeux fatiguent vite, c’est quand même un point très fin que je travaille, donc les yeux fatiguent vite. Donc, je m’installe là, j’ai mon éclairage, j’ai tout mon matériel tout autour. Parfois, j’ai un ou deux chats à côté de moi et c’est parti.
VL : Et quand vous commencez, alors là, c’est sans fin, c’est comment ?
ST : C’est les yeux qui disent, stop au bout d’un moment ! Mais oui, quand je commence à travailler, je ne m’arrête pas. Les yeux ou les doigts.
VL : Les deux outils indispensables que vous utilisez. Plus, bien sûr, le matériel pour faire de la dentelle, donc ?
ST : Voilà, c’est ça. Et comme je dis souvent aux personnes que je rencontre sur les marchés, je fais de la dentelle et je suis à Lunéville, mais je ne fais pas de la dentelle de Lunéville.
VL : Attendez, on s’assoit ! Profitons-en, puisque le canapé est là pour nous accueillir. Alors, vous connaissez, vous, c’est quoi la dentelle de Lunéville ?
ST : Là, c’est plutôt la broderie, la broderie de Lunéville, qui est en point qui se travaille avec un crochet spécifique. C’est le crochet de Lunéville, et là, on va être plus sur de la broderie perlée.
VL : Et alors, vous faites de la dentelle de quoi ? De la dentelle de Mélusine ? Oui, c’est votre prénom ; enfin votre nom d’artiste.
ST : Voilà, c’est ça ! Les dentelles de Mélusine, c’est le nom que j’ai donné à ma micro-entreprise. La dentelle que je crée, c’est de la dentelle à la fourche, appelée aussi dentelle au crochet.
VL : Et elle fait des bijoux à découvrir sur le site les dentelles de Mélusine.fr. Elle sera aussi au mois de décembre prochain au salon des métiers d’art au château de Saint-Max dans la métropole du grand Nancy, rendez-vous les 16 et 17 décembre.
Au cœur de l’atelier de Sophie Tekieli. Dans son salon, nous sommes dans sa maison à Lunéville pour découvrir les dentelles de Mélusine qu’elle fabrique, des boucles d’oreille, des bracelets, des colliers et nous sommes avec elle, devant sa table de travail, pour découvrir tous les outils pour faire de la dentelle.
Sophie Tekieli : Oui, c’est là où je vis, bienvenue chez moi. Mon atelier, c’est ma salle à manger. Là, vous avez la chance, c’est à peu près rangé.
VL : C’est parce que je venais ?
ST : Oui. Je suis en train de préparer, les marchés à venir. Je travaille sur des nouvelles pièces, et puis en même temps, je fais un peu le choix des pièces que je vais présenter. Je travaille, vous voyez là, sur mon canapé.
VL : Bien installée, avec des coussins confortables.
ST : Voilà, c’est très important de se sentir bien installée pour créer, sinon, on crée mal.
VL : Oui, c’est ça, c’est sûr. Donc là, voilà, salon, canapé, petite table noire devant le canapé.
ST : Voilà…
VL : Et au-dessus, alors cette petite lampe loupe ?
ST : Oui ! Oui, oui ! Et bien parce qu’avec l’age, on a la vue qui baisse.
VL : On rappelle que vous êtes née entre 70 et 75.
ST : Voilà, c’est ça. La cinquantaine approche à grands pas. Donc, la lampe loupe est très pratique pour certains points précis. Parce qu’il faut quand même pouvoir bien regarder, mais aussi pour l’éclairage, il faut une bonne luminosité. Les yeux fatiguent vite, c’est quand même un point très fin que je travaille, donc les yeux fatiguent vite. Donc, je m’installe là, j’ai mon éclairage, j’ai tout mon matériel tout autour. Parfois, j’ai un ou deux chats à côté de moi et c’est parti.
VL : Et quand vous commencez, alors là, c’est sans fin, c’est comment ?
ST : C’est les yeux qui disent, stop au bout d’un moment ! Mais oui, quand je commence à travailler, je ne m’arrête pas. Les yeux ou les doigts.
VL : Les deux outils indispensables que vous utilisez. Plus, bien sûr, le matériel pour faire de la dentelle, donc ?
ST : Voilà, c’est ça. Et comme je dis souvent aux personnes que je rencontre sur les marchés, je fais de la dentelle et je suis à Lunéville, mais je ne fais pas de la dentelle de Lunéville.
VL : Attendez, on s’assoit ! Profitons-en, puisque le canapé est là pour nous accueillir. Alors, vous connaissez, vous, c’est quoi la dentelle de Lunéville ?
ST : Là, c’est plutôt la broderie, la broderie de Lunéville, qui est en point qui se travaille avec un crochet spécifique. C’est le crochet de Lunéville, et là, on va être plus sur de la broderie perlée.
VL : Et alors, vous faites de la dentelle de quoi ? De la dentelle de Mélusine ? Oui, c’est votre prénom ; enfin votre nom d’artiste.
ST : Voilà, c’est ça ! Les dentelles de Mélusine, c’est le nom que j’ai donné à ma micro-entreprise. La dentelle que je crée, c’est de la dentelle à la fourche, appelée aussi dentelle au crochet.
VL : Et elle fait des bijoux à découvrir sur le site les dentelles de Mélusine.fr. Elle sera aussi au mois de décembre prochain au salon des métiers d’art au château de Saint-Max dans la métropole du grand Nancy, rendez-vous les 16 et 17 décembre.
Au cœur de l’atelier de Sophie Tekieli. Dans son salon, nous sommes dans sa maison à Lunéville pour découvrir les dentelles de Mélusine qu’elle fabrique, des boucles d’oreille, des bracelets, des colliers et nous sommes avec elle, devant sa table de travail, pour découvrir tous les outils pour faire de la dentelle.
C’est quoi la fourche ? C'est quoi le crochet ? Je n'y connais rien moi !
ST : Alors, hop, on va prendre tout ce petit matériel là. On va rapprocher la petite table. Alors, la première fourche que je vous montre, ça c’est une fourche très très ancienne. C’est les fourches de nos grands-mères, de nos arrière-grand-mères, sur lesquelles elles travaillaient.
On avait un outil avec une largeur fixe et cet outil-là permettait de créer des bandes. Moi, je travaille avec une fourche universelle :
Deux tiges métalliques, deux embouts plastifiés, perforés à des largeurs différentes. L’avantage de cette fourche universelle, c’est de permettre de travailler avec la largeur que l’on souhaite sur un seul et même outil, et en plus, d’avoir plus de longueur de création.
VL : D’accord, alors oui, c’est vrai que c’est très visuel. Malheureusement, vous, vous ne pouvez pas voir en radio, mais du coup, entre ces deux tiges, vous brodez ?
ST : Voilà, c’est ça ! Je fais du crochet.
VL : Je ne comprends pas la différence brodée ou crochet moi…
ST : La broderie est à l’aiguille, bien souvent, voilà.
VL : Et la dentelle, c’est au crochet.
ST : Et la dentelle, c’est au crochet, voilà. Alors, dentelle signifie que c’est un motif ajouré. Donc, la dentelle, il y en a une quantité phénoménale.
VL : D’accord Ok, donc, la dentelle. Donc, vous utilisez ces deux tiges.
ST : Voilà…
VL : Là, on est au stade outil. Donc, vous avez les fourches.
ST : Ici, vous avez mes fils, qui ne sont pas tous là. Vous en avez là, vous en avez un peu partout en fait.
VL : Dans la boite là ?
ST : Sur la table aussi, parce que j’en amène toujours avec moi quand je fais des marchés, donc, j’en ai une sélection qui est là-bas. Je travaille exclusivement avec les fils de chez Au Ver à Soie à Paris, qui est une soie 100 % française.
VL : On a tout vu là ?
ST : Non ! Vous avez oublié le principal.
VL : Oh, mince.
ST : Parce que sans le crochet, je ne ferai rien du tout.
VL : Un crochet ? Comme on en a quand même toutes eu entre nos mains, les filles de notre génération, les filles qui sont dans la cinquantaine.
ST : Oui. C’est bien me rappeler encore une fois.
VL : Il faut assumer maintenant.
ST : Un crochet en 1,25.
VL : Ah oui, millimètres.
ST : Voilà.
VL : Il y a plus petit, il y a plus gros, c’est ça en crochet ?
ST : Ah, il y a plus petit, oui, oui. Donc, le point de crochet, c’est : on prend le fil, on passe la boucle, on attrape le crochet avec le fil libre, on passe la boucle, hop, par au-dessus, on repasse le fil libre au-dessus du crochet, ce qui nous fait trois boucles et qu’on enfile et il n’en reste plus qu’une et on a un point de crochet.
VL : De boucle en boucle, c’est ainsi que naissent les dentelles de Mélusine à Lunéville à découvrir sur le site qui porte le même nom. Ce dimanche matin, nous sommes donc dans l’atelier à Lunéville de Sophie Tekieli, là où elle fabrique ses bijoux en dentelle, alors on a déjà découvert le crochet, bien sûr et tous les outils indispensables, mais pour faire de la dentelle, il faut aussi…
ST : Mes fils, qui ne sont pas tous là. Vous en avez là, vous en avez un peu partout en fait.
VL : Dans la boite là ?
ST : Sur la table aussi, parce que j’en amène toujours avec moi quand je fais des marchés, donc, j’en ai une sélection qui est là-bas. Je travaille exclusivement avec les fils de chez Au Ver à Soie à Paris, qui est une soie 100 % française.
VL : C’est important ?
ST : C’est important pour moi, oui. C’est une soie perlée, c’est-à-dire que c’est trois fils…
VL : Je peux toucher ?
ST : Bien sûr.
VL : Ah, trois fils, et oui, du coup, au bout du… Ils se défont, quoi, les fils.
ST : Normalement, ils se défont sur le bout, mais pas quand on les travaille. Trois fils torsadés, re-torsadés entre eux. Ce qui fait que c’est hyper résistant.
VL : Jaune ocre celui-là ?
ST : Alors celui-ci, oui, j’ai un coup de cœur pour celui-ci, je le trouve vraiment très joli.
VL : Et les autres couleurs, c’est quoi là ?
ST : Ici, vous avez un bleu ciel, un rouge vif, violet, vert, blanc…
VL : Vous fonctionnez à la collection, vous changez de couleur tous les ans, il y a des intemporels, comment vous vous êtes organisée mélusine ?
VL : D’accord, alors oui, c’est vrai que c’est très visuel. Malheureusement, vous, vous ne pouvez pas voir en radio, mais du coup, entre ces deux tiges, vous brodez ?
ST : Voilà, c’est ça ! Je fais du crochet.
VL : Je ne comprends pas la différence brodée ou crochet moi…
ST : La broderie est à l’aiguille, bien souvent, voilà.
VL : Et la dentelle, c’est au crochet.
ST : Et la dentelle, c’est au crochet, voilà. Alors, dentelle signifie que c’est un motif ajouré. Donc, la dentelle, il y en a une quantité phénoménale.
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- Il y a la dentelle à l’aiguille,
- la dentelle au fuseau,
- les frivolités,
- la dentelle au crochet…
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VL : D’accord Ok, donc, la dentelle. Donc, vous utilisez ces deux tiges.
ST : Voilà…
VL : Là, on est au stade outil. Donc, vous avez les fourches.
ST : Ici, vous avez mes fils, qui ne sont pas tous là. Vous en avez là, vous en avez un peu partout en fait.
VL : Dans la boite là ?
ST : Sur la table aussi, parce que j’en amène toujours avec moi quand je fais des marchés, donc, j’en ai une sélection qui est là-bas. Je travaille exclusivement avec les fils de chez Au Ver à Soie à Paris, qui est une soie 100 % française.
VL : On a tout vu là ?
ST : Non ! Vous avez oublié le principal.
VL : Oh, mince.
ST : Parce que sans le crochet, je ne ferai rien du tout.
VL : Un crochet ? Comme on en a quand même toutes eu entre nos mains, les filles de notre génération, les filles qui sont dans la cinquantaine.
ST : Oui. C’est bien me rappeler encore une fois.
VL : Il faut assumer maintenant.
ST : Un crochet en 1,25.
VL : Ah oui, millimètres.
ST : Voilà.
VL : Il y a plus petit, il y a plus gros, c’est ça en crochet ?
ST : Ah, il y a plus petit, oui, oui. Donc, le point de crochet, c’est : on prend le fil, on passe la boucle, on attrape le crochet avec le fil libre, on passe la boucle, hop, par au-dessus, on repasse le fil libre au-dessus du crochet, ce qui nous fait trois boucles et qu’on enfile et il n’en reste plus qu’une et on a un point de crochet.
VL : De boucle en boucle, c’est ainsi que naissent les dentelles de Mélusine à Lunéville à découvrir sur le site qui porte le même nom. Ce dimanche matin, nous sommes donc dans l’atelier à Lunéville de Sophie Tekieli, là où elle fabrique ses bijoux en dentelle, alors on a déjà découvert le crochet, bien sûr et tous les outils indispensables, mais pour faire de la dentelle, il faut aussi…
ST : Mes fils, qui ne sont pas tous là. Vous en avez là, vous en avez un peu partout en fait.
VL : Dans la boite là ?
ST : Sur la table aussi, parce que j’en amène toujours avec moi quand je fais des marchés, donc, j’en ai une sélection qui est là-bas. Je travaille exclusivement avec les fils de chez Au Ver à Soie à Paris, qui est une soie 100 % française.
VL : C’est important ?
ST : C’est important pour moi, oui. C’est une soie perlée, c’est-à-dire que c’est trois fils…
VL : Je peux toucher ?
ST : Bien sûr.
VL : Ah, trois fils, et oui, du coup, au bout du… Ils se défont, quoi, les fils.
ST : Normalement, ils se défont sur le bout, mais pas quand on les travaille. Trois fils torsadés, re-torsadés entre eux. Ce qui fait que c’est hyper résistant.
VL : Jaune ocre celui-là ?
ST : Alors celui-ci, oui, j’ai un coup de cœur pour celui-ci, je le trouve vraiment très joli.
VL : Et les autres couleurs, c’est quoi là ?
ST : Ici, vous avez un bleu ciel, un rouge vif, violet, vert, blanc…
VL : Vous fonctionnez à la collection, vous changez de couleur tous les ans, il y a des intemporels, comment vous vous êtes organisée mélusine ?
ST : Je fonctionne à l’instinct, au coup de cœur. Les intemporels, oui : Noirs, blancs, et un bleu qui est… J’ai celui-ci, ce bleu jean qui plaît beaucoup et j’ai un bleu turquoise qui est là-bas, vous le voyez sur le collier papillon aussi, qui a un très, très beau rendu. Voilà, ça, c’est vraiment mes valeurs sûres.
Maintenant, sur les autres couleurs, ça va être ou à la commande ou au coup de cœur, comme j’ai envie de travailler.
VL : Oui, c’est ça, c’est vrai que bon, il faut quelques intemporels parce que nous, les filles, on dit toujours oui, il y a que du noir et blanc, mais en même temps, la couleur, on n’est pas toujours prêts à la porter. On le sait bien.
ST : C’est ça. Par exemple, là, vous voyez, cet orange magnifique, qui est très beau, mais qui a finalement assez peu de succès.
VL : Bon, on l’aime bien comme ça, mais le rose fuchsia aussi, peut-être ?
ST : Voilà, le rose fuchsia aussi, oui. Là, ça va être vraiment pour des commandes particulières.
VL : Mais alors, vous guettez la mode, vous regardez un petit peu les tons prévus sur la collection automne-hiver et printemps-été ?
ST : Printemps-été, j’essaie, mais à chaque fois, j’ai suivi des couleurs de la mode, c’est pas ce que j’ai vendu… Donc j’y ai renoncé.
VL : Alors, qu’est-ce qu’on fait là ? On a les fils, vous disiez : “attention, la boîte de perles”.
ST : Toutes mes perles sont des pierres gemmes, donc de la pierre naturelle. Là, vous avez de la cornaline rouge, la sodalite, ici de la malachite. Toutes celles-ci, ce sont de l’œil de tigre, mais à différentes teintes. Là, on a de la labradorite, du lapis-lazuli, de l’améthyste, ici, de l’aventurine et là, par exemple, de l’hématite qui reste ma préférée.
VL : Pierre et fils de soie, donc pour des bijoux en Broderie, vous découvrez ces bijoux sur le site les dentelles de mélusine.fr.
Alors, la dentelle, Sophie Tekieli, nous l’expliquait tout à l’heure, c’est ajouré, et on peut en faire plein de formes, à l’image de son travail, puisqu’elle, elle fait des bijoux à Lunéville, on découvre.
VL : Oui, c’est ça, c’est vrai que bon, il faut quelques intemporels parce que nous, les filles, on dit toujours oui, il y a que du noir et blanc, mais en même temps, la couleur, on n’est pas toujours prêts à la porter. On le sait bien.
ST : C’est ça. Par exemple, là, vous voyez, cet orange magnifique, qui est très beau, mais qui a finalement assez peu de succès.
VL : Bon, on l’aime bien comme ça, mais le rose fuchsia aussi, peut-être ?
ST : Voilà, le rose fuchsia aussi, oui. Là, ça va être vraiment pour des commandes particulières.
VL : Mais alors, vous guettez la mode, vous regardez un petit peu les tons prévus sur la collection automne-hiver et printemps-été ?
ST : Printemps-été, j’essaie, mais à chaque fois, j’ai suivi des couleurs de la mode, c’est pas ce que j’ai vendu… Donc j’y ai renoncé.
VL : Alors, qu’est-ce qu’on fait là ? On a les fils, vous disiez : “attention, la boîte de perles”.
ST : Toutes mes perles sont des pierres gemmes, donc de la pierre naturelle. Là, vous avez de la cornaline rouge, la sodalite, ici de la malachite. Toutes celles-ci, ce sont de l’œil de tigre, mais à différentes teintes. Là, on a de la labradorite, du lapis-lazuli, de l’améthyste, ici, de l’aventurine et là, par exemple, de l’hématite qui reste ma préférée.
VL : Pierre et fils de soie, donc pour des bijoux en Broderie, vous découvrez ces bijoux sur le site les dentelles de mélusine.fr.
Alors, la dentelle, Sophie Tekieli, nous l’expliquait tout à l’heure, c’est ajouré, et on peut en faire plein de formes, à l’image de son travail, puisqu’elle, elle fait des bijoux à Lunéville, on découvre.
ST : C’est très, très long. Je dirais, c’est le temps de la passion. Oui, c’est très long à travailler.
VL : Et puis quoi… Alors, ça vous vide la tête, non ? C’est hypnotique ce truc, non ?
ST : Ah oui, complètement. C’est vrai que c’est long à travailler parce qu’une fois que j’ai fini de retravailler toutes les boucles, une par une pour donner la forme, ensuite, je crée mon bijou. Donc là, il y a l’assemblage avec les perles, avec les apprêts, les crochets. Par exemple, le crochet de boucles d’oreille ou les ajouts de pendentifs, selon le motif que je veux créer.
VL : Oui, parce que j’ai regardé le prix des boucles d’oreilles, finalement 32 € la paire de boucles d’oreilles à peu près.
ST : Entre 28 et 38 selon les modèles.
VL : Oui, c’est ça. Mais il y a combien d’heures de boulot derrière ?
ST : Sur les plus simples, vraiment les basiques, il y a un minimum de deux heures et demie.
VL : Je ne sais pas si vous avez envie d’aller sur ce terrain du prix ?
ST : C’est toujours assez délicat ! C’est toujours assez délicat parce que ce qu’oublient les gens, c’est qu’effectivement, il y a le taux horaire, il y a la matière et puis il y a les taxes. Vraiment, sur les plus basiques, oui, deux heures et demie de travail, sur les plus grandes, ça peut monter à trois, quatre heures quand même.
VL : Et puis quoi… Alors, ça vous vide la tête, non ? C’est hypnotique ce truc, non ?
ST : Ah oui, complètement. C’est vrai que c’est long à travailler parce qu’une fois que j’ai fini de retravailler toutes les boucles, une par une pour donner la forme, ensuite, je crée mon bijou. Donc là, il y a l’assemblage avec les perles, avec les apprêts, les crochets. Par exemple, le crochet de boucles d’oreille ou les ajouts de pendentifs, selon le motif que je veux créer.
VL : Oui, parce que j’ai regardé le prix des boucles d’oreilles, finalement 32 € la paire de boucles d’oreilles à peu près.
ST : Entre 28 et 38 selon les modèles.
VL : Oui, c’est ça. Mais il y a combien d’heures de boulot derrière ?
ST : Sur les plus simples, vraiment les basiques, il y a un minimum de deux heures et demie.
VL : Je ne sais pas si vous avez envie d’aller sur ce terrain du prix ?
ST : C’est toujours assez délicat ! C’est toujours assez délicat parce que ce qu’oublient les gens, c’est qu’effectivement, il y a le taux horaire, il y a la matière et puis il y a les taxes. Vraiment, sur les plus basiques, oui, deux heures et demie de travail, sur les plus grandes, ça peut monter à trois, quatre heures quand même.
VL : C’est un métier de passion ?
ST : C’est ça, oui, oui. Les colliers longs que vous voyez là bas, au nombre d’heures…
VL : On laisse tomber ? Ça n’a pas de prix, ça devient trop cher.
ST : Ben, c’est ça.
VL : Je ne sais pas combien vous les vendez ?
ST : Les colliers, les grands colliers, là, ils sont à 90.
VL : D’accord ok, oui, ça parait tout à fait raisonnable.
Beaucoup d’imagination, de la dentelle, des pierres pour des bijoux uniques et raffinées, très colorées, très fin, à porter peut-être lors d’une grande occasion cette année, vous découvrirez tout ça sur les dentelles de Mélusine.fr.
Vous écoutez, Made in Lorraine le mag, c’est très très délicat ce matin sur France Bleu Lorraine avec les dentelles de Mélusine des bijoux en dentelle fabriquées par les doigts agiles de Sophie Tekieli, qui est encore avec nous ce matin sur France Bleu Lorraine.
Dernier petit temps d’échange et de partage avec Sophie Tekieli à Lunéville, puisqu’on découvre là-bas ses bijoux en dentelle pour une marque, Sophie, qui s’appelle…
ST : C’est ça, oui, oui. Les colliers longs que vous voyez là bas, au nombre d’heures…
VL : On laisse tomber ? Ça n’a pas de prix, ça devient trop cher.
ST : Ben, c’est ça.
VL : Je ne sais pas combien vous les vendez ?
ST : Les colliers, les grands colliers, là, ils sont à 90.
VL : D’accord ok, oui, ça parait tout à fait raisonnable.
Beaucoup d’imagination, de la dentelle, des pierres pour des bijoux uniques et raffinées, très colorées, très fin, à porter peut-être lors d’une grande occasion cette année, vous découvrirez tout ça sur les dentelles de Mélusine.fr.
Vous écoutez, Made in Lorraine le mag, c’est très très délicat ce matin sur France Bleu Lorraine avec les dentelles de Mélusine des bijoux en dentelle fabriquées par les doigts agiles de Sophie Tekieli, qui est encore avec nous ce matin sur France Bleu Lorraine.
Dernier petit temps d’échange et de partage avec Sophie Tekieli à Lunéville, puisqu’on découvre là-bas ses bijoux en dentelle pour une marque, Sophie, qui s’appelle…
Les Dentelles de Mélusine, mais d'où ça vient ?
ST : Le choix de Mélusine n’est d’ailleurs pas mon prénom. Je voulais un nom un peu féerique, Mélusine, est bien connue, la fée mélusine sur la région et bien connue.
Je ne saurai pas, là de tête, vous dire toute la légende, mais la fée mélusine était une fée moitié femme, moitié serpent, en gros une sirène, mais en Loraine, on n’a pas la mer. Et je… Là, vous me prenez de cours, je ne saurai plus donner la légende, mais je sais que c’est une fée très connue, et pour la petite anecdote, c’est le nom de l’un de mes chats.
En apprendre plus sur la légende de mélusine
VL : Et vous étiez déjà à Lunéville ?
ST : Oui, oui, je suis Lunevilloise, depuis la naissance.
Et la broderie, la dentelle, ça a toujours été quelque chose du secteur, toujours quelque chose qui m’a intéressé, donc voilà.
VL : Et alors, quand vous dites que vous voulez toujours bidouiller, c’est-à-dire vos premiers bricolages remontent à quand ?
ST : Oooooh, les tous premiers ?! Les tous premiers à l’enfance. Voilà, je dessinais énormément. Par la suite, je m’étais mis un peu au tricot d’abord…
VL : Parce que vous êtes de quelle année ?
ST : 74.
VL : C’est ça, l’année du tricot.
ST : Il ne fallait pas le dire.
VL : Ah, oui, mais bon, il faut bien qu’on assume, mais c’est vrai que, voilà, toutes celles qui sont nées entre 70 et 75 ont fait du tricot.
ST : On y a eu droit, oui, mais avec moi, ça n’a pas été concluant. Du tout ! Il y a eu quelques années plus de nouveau axée sur le dessin, où, bon, j’avais commencé un peu à réfléchir à rentrer à l’école des beaux-arts et puis finalement, ça ne s’est pas fait. Et un moment de latence de plusieurs années, puis je me suis remise au dessin, je me suis remise au pastel, ensuite à la couture, et puis on en est arrivé à la dentelle à la fourche.
VL : Vous avez appris comment ?
ST : Je suis autodidacte. J’ai cherché, j’ai commencé à travailler, j’ai créé des étoles, des écharpes, c’est toujours la base. Et un jour, j’ai eu envie de faire quelque chose de plus original, plus délicat, plus élégant.
Et je me suis lancé dans les bijoux essentiellement. Donc, boucles d’oreilles, colliers, bracelets. Je fais de l’accessoire aussi, parce que je travaille la dentelle et les chutes de fil, je les retravaille, donc là, sur l’accessoire, on va avoir aussi du bijou, mais on va avoir par exemple du marquepages, des porte-clés, etc. Et depuis très récemment, je suis revenu à nouveau à mon amour premier, c’est-à-dire le dessin, la peinture, et je travaille des… Ce que j’appelle les illustrations poétiques, ce sont des peintures aux ancres, de l’ancre à alcool, que je travaille et sur lequel j’inclue de la dentelle.
VL : Des bijoux, mais pas que donc, vous découvrez tout ça sur le site lesdentellesdemelusine.fr
En apprendre plus sur la légende de mélusine
VL : Et vous étiez déjà à Lunéville ?
ST : Oui, oui, je suis Lunevilloise, depuis la naissance.
Et la broderie, la dentelle, ça a toujours été quelque chose du secteur, toujours quelque chose qui m’a intéressé, donc voilà.
VL : Et alors, quand vous dites que vous voulez toujours bidouiller, c’est-à-dire vos premiers bricolages remontent à quand ?
ST : Oooooh, les tous premiers ?! Les tous premiers à l’enfance. Voilà, je dessinais énormément. Par la suite, je m’étais mis un peu au tricot d’abord…
VL : Parce que vous êtes de quelle année ?
ST : 74.
VL : C’est ça, l’année du tricot.
ST : Il ne fallait pas le dire.
VL : Ah, oui, mais bon, il faut bien qu’on assume, mais c’est vrai que, voilà, toutes celles qui sont nées entre 70 et 75 ont fait du tricot.
ST : On y a eu droit, oui, mais avec moi, ça n’a pas été concluant. Du tout ! Il y a eu quelques années plus de nouveau axée sur le dessin, où, bon, j’avais commencé un peu à réfléchir à rentrer à l’école des beaux-arts et puis finalement, ça ne s’est pas fait. Et un moment de latence de plusieurs années, puis je me suis remise au dessin, je me suis remise au pastel, ensuite à la couture, et puis on en est arrivé à la dentelle à la fourche.
VL : Vous avez appris comment ?
ST : Je suis autodidacte. J’ai cherché, j’ai commencé à travailler, j’ai créé des étoles, des écharpes, c’est toujours la base. Et un jour, j’ai eu envie de faire quelque chose de plus original, plus délicat, plus élégant.
Et je me suis lancé dans les bijoux essentiellement. Donc, boucles d’oreilles, colliers, bracelets. Je fais de l’accessoire aussi, parce que je travaille la dentelle et les chutes de fil, je les retravaille, donc là, sur l’accessoire, on va avoir aussi du bijou, mais on va avoir par exemple du marquepages, des porte-clés, etc. Et depuis très récemment, je suis revenu à nouveau à mon amour premier, c’est-à-dire le dessin, la peinture, et je travaille des… Ce que j’appelle les illustrations poétiques, ce sont des peintures aux ancres, de l’ancre à alcool, que je travaille et sur lequel j’inclue de la dentelle.
VL : Des bijoux, mais pas que donc, vous découvrez tout ça sur le site lesdentellesdemelusine.fr
Voilà, c’est déjà fini.
C’est avec une immense joie que je partage avec vous l’enchantement qui habite mon quotidien, entre les fils délicats et les perles éclatantes. Cette entrevue avec Véronique Lorre m’a permis de vous ouvrir les portes de mon monde créatif, et j’espère sincèrement que vous avez ressenti la passion qui anime chacune de mes créations.
Comme vous avez pu le découvrir, Les Dentelles de Mélusine, est bien plus qu’une simple collection de bijoux. Chaque pièce est le fruit d’heures de patience, de dévouement, et surtout, d’amour pour l’art de la dentelle. Les colliers élégants, les boucles d’oreilles délicates ou les bracelets raffinés, chaque création a une histoire à raconter.
Je vous invite à explorer davantage le site les Dentelles de Mélusine, à la découverte de pièces uniques qui pourraient bien devenir une partie de votre histoire personnelle. La dentelle, pour moi, transcende le temps, et c’est avec gratitude que je partage cette passion intemporelle avec vous.
Merci de m’avoir accompagnée dans cette immersion au cœur de mon atelier à Lunéville. Puissent mes dentelles apporter un soupçon de magie et d’élégance à votre vie, tout comme elles le font pour moi chaque jour.
Sans oublier Véronique Lorre, merci pour ce moment fort agréable.
Avec toute ma gratitude,
Sophie Tekieli
C’est avec une immense joie que je partage avec vous l’enchantement qui habite mon quotidien, entre les fils délicats et les perles éclatantes. Cette entrevue avec Véronique Lorre m’a permis de vous ouvrir les portes de mon monde créatif, et j’espère sincèrement que vous avez ressenti la passion qui anime chacune de mes créations.
Comme vous avez pu le découvrir, Les Dentelles de Mélusine, est bien plus qu’une simple collection de bijoux. Chaque pièce est le fruit d’heures de patience, de dévouement, et surtout, d’amour pour l’art de la dentelle. Les colliers élégants, les boucles d’oreilles délicates ou les bracelets raffinés, chaque création a une histoire à raconter.
Je vous invite à explorer davantage le site les Dentelles de Mélusine, à la découverte de pièces uniques qui pourraient bien devenir une partie de votre histoire personnelle. La dentelle, pour moi, transcende le temps, et c’est avec gratitude que je partage cette passion intemporelle avec vous.
Merci de m’avoir accompagnée dans cette immersion au cœur de mon atelier à Lunéville. Puissent mes dentelles apporter un soupçon de magie et d’élégance à votre vie, tout comme elles le font pour moi chaque jour.
Sans oublier Véronique Lorre, merci pour ce moment fort agréable.
Avec toute ma gratitude,
Sophie Tekieli